par Philippe Pellicier
Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare pas ! (Mc 10, 2-12)
Rechercher l’unité de notre vie
Cette liberté chrétienne est plus inconfortable que permissive puisque la boussole en est le Christ. De fait, comme l’écrit saint Paul : « Tout est permis mais tout n’est pas constructif » (1 Corinthiens 10, 23), ce qui renvoie le choix de nos actes à nous-mêmes. Alors, comment diriger son chemin et aller vers ce qui porte le plus de vie, vers ce qui porte le plus d’amour ? Peut-être convient-il d’en revenir à la réponse de Jésus : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Marc 10, 9) car sans doute y a-t-il ici davantage qu’une affaire de couple.
Et si, ce qu’il fallait ne pas séparer, c’étaient aussi les différents domaines de notre vie ? Et si Jésus nous invitait en même temps à ne pas compartimenter nos vies mais bien à en rechercher l’unité ? Là se trouve un chemin de vie qui ne s’écrit pas dans la binarité d’un permis-défendu mais dans la complexité joyeuse et quotidienne des « oui » à poser : pour vivre et faire savourer à d’autres l’heureuse liberté des enfants de Dieu.
Isabelle de La Garanderie